Noël, Nouvel An : la fin d'une année, le début d'une autre, le temps des bilans et des projets, des grandes résolutions parfois. Le GAM est toujours prudent avant de s'engager à soutenir une action mais une fois celle-ci retenue, l'appui des amis GAM n'a jamais fait défaut. Que dire de l'avenir ? Une certitude : nous encouragerons nos correspondants de régions moins favorisées à s'organiser toujours plus pour en arriver à ne plus compter que sur eux-mêmes, ce qui peut être accéléré par un coup de pouce GAM. Et s'ils ont un peu de chance, ils verront arriver quelques "touristes" venus d'ici souhaitant prendre contact 'de visu' avec les réalités du développement. Cette année 2018, ce sera la Côte d'Ivoire qui recevra une délégation GAM rassemblant quelques amis qui ont choisi un voyage hors du commun mais profondément humain. Et comme d'habitude, leur témoignage sera plein de richesse pour ceux qui les entourent ici. Pour revenir en Belgique, l'apport du GAM l'an dernier a montré l'intérêt de ceux qui vivent ici pour ceux qui sont dans des situations sociales plus difficiles. Il n'est pas question de tout garder pour soi quand il y a moyen de partager un minimum grâce à un barbecue ou une paella. Bonne ou mauvaise, la mondialisation (ou globalisation) continue son chemin. Devant cela, suivons notre destin en nous inspirant des oiseaux qui sont emportés par les courants aériens mais qui finissent par arriver où ils souhaitent. Joyeux Noël et Bonne Année à tout le monde. Equipe GAM
Personne ne pouvait deviner son évolution : allait-il réussir à mobiliser autour de lui suffisamment d’intérêt, à se faire une petite place dans la constellation des associations qui nous entoure ? Ses objectifs pouvaient paraître bien lointains : apporter un appui à des communautés moins favorisées par l'économie mondiale et que nous ne pouvons rejoindre que par avion. Le succès du barbecue de juin nous a montré que le choix du GAM était valable : notre société n'est pas uniquement égoïste, vouée à la consommation ou autre image négative et facile, elle peut entreprendre au bénéfice d'autrui. Il ne faut cependant pas croire que le GAM a trouvé une recette magique qui lui permet de naviguer sans rencontrer le moindre obstacle. Dans le monde du développement, tout se fait pas à pas, la construction entreprise n'est jamais terminée. Les projets doivent s'adapter, innover. Aucun de nous n'avait prévu il y a 10 ans que des voyages sur place, à « l’intérieur » des projets que nous soutenons pouvaient apporter autant de positif que ce soit pour ceux qui ont entrepris le voyage ou pour ceux qui les ont reçus et qui ont ainsi véritablement réalisé qu'ils n'étaient pas les oubliés de la planète. Comment faut-il préparer l'avenir, mettre au point les actions de demain ? Il n'y a pas de recette miracle mais une chose est certaine : il faut assurer le présent pour commencer et c'est là que les membres et les amis du GAM jouent un rôle important. Savoir qu'il y a une base solide à laquelle ont peut présenter ses projets d'appui est la meilleure garantie pour les réussir. Encore merci à tous de participer ainsi au développement de moins-nantis. Equipe GAM asbl La bonté inconnue du monde… Nathalia, Marta, Aurora, Guillem, Félix, Victor et moi-même sommes partis à Tuum, au Kenya, du 8 au 20 août, afin de rencontrer nos partenaires locaux et nous rendre compte de l’impact des projets du GAM sur la région.
Peuplé depuis environ 25 millions d’années, le Kenya est l’endroit où tout commença pour les Hommes. Et c’est au Kenya, Berceau de l’humanité, qu’il y a environ 6 millions d’années l’australopithèque foula les collines de Tugen. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, GAM part chaque année avec des Etterbeekois(e)s ou autres, membres, ami(e)s ou sympathisants de notre association à la rencontre de nos partenaires bénévoles sur le terrain pour leur signifier par notre présence combien ce qu’ils entreprennent et leur dévouement sont importants et essentiels à l’amélioration de leurs conditions de vie. Pour nous dire à notre tour, combien les efforts de solidarité, pour petits qu’ils soient, fournis par ceux et celles qui nous soutiennent, portent de grands fruits. Tous, nous avons été frappés par l’impact positif sur la population du centre de formation de TUUM, opérationnel avant même sa finition, lors de l’évaluation avec le comité de promotion humaine. Les responsables étaient fiers de leur réussite. Les bénévoles, très souvent, partent de Bruxelles avec beaucoup d’a priori et une certaine peur qui disparait du premier contact avec la population et son accueil. La sagesse de ces peuples vivant dans des milieux hostiles et où l’on dirait que le temps s’est arrêté, tellement leur réalité et loin de la nôtre : sans eau, sans électricité, sans route, sans maison, sans nourriture, sans hôpitaux… condition de vie qui a fait « remuer nos entrailles » en pensant à l’abondance des choix dans nos maisons… dans notre société… Les jeunes Samburu et Turkane, prennent goût à la scolarité et ceux qui sont censés garder le troupeau vont recevoir de cours de nuit à la mission, éclairée par des panneaux solaires. Ceci se réalise grâce à un programme appelé « Tchakutti » organisé par les Missionnaires et ouvert à tous afin d’apprendre à lire, à compter et à écrire le Swahili. Les peuples Samburu et Turkane sont en effet des peuples semi-nomades, habitant dans des huttes semblables aux « Manyatta » des Masaï. Leurs huttes sont faites de terre et de bouse de vache pour les murs et des branches pour le toit. Que Bruxelles peut sembler lointain... Le barbecue du 25 juin s'est bien déroulé même si la météo a été capricieuse. Le bilan se fera complètement ces jours-ci mais il y a plus important à faire immédiatement : remercier.
Remercier tout d'abord ceux qui assurent la solidité du Gam par leur appui financier discret mais régulier. Qu'il est agréable pour une association de savoir qu'il y a une vraie base pour construire et préparer l'avenir. Remercier ceux qui ont fait le succès de la journée par leurs diverses participations, que ce soit la main d'oeuvre qui fait du barbecue un repas de qualité (merci aux cuisinières et aux maîtres du charbon de bois), ou ceux qui assurent les boissons ou qui ont permis la tombola ou ceux qui encadrent ou soutiennent le bon fonctionnement du Gam au sein d'Etterbeek...Il y a de nombreuses « bonnes volontés » qui gravitent autour du Gam et il faut toutes les remercier. Tout cela,pour qu'à quelques milliers de km. des inconnus moins nantis par leur naissance et leur communauté puissent voir leur avenir avec un regard nouveau: ils ne sont pas seuls et oubliés par le progrès, il y a quelque part des gens qui les soutiennent dans leurs efforts pour participer à l'évolution socio-économique de notre monde. Un petit geste concret qui permet à d'autres de sortir d'un ordinaire qui semblait jusque-là les étouffer, c'est cela l'action du Gam et espérons-le, pour longtemps encore. L'équipe du GAM Les bénévoles de GAM asbl et des sympathisants se sont donné rendez-vous à Cali, en Colombie, du 28 juillet au 9 août 2015, pour visiter le « Centre de Formation pour les Jeunes du Pacifique ».
Cali est ! Colombie. La ville de sept fleuves.
Les bénévoles de GAM et des sympathisants se sont donné rendez-vous à Cali, en Colombie, du 28 juillet au 9 août, pour visiter le « Centre de Formation pour les Jeunes du Pacifique ». Ils ont rencontré des familles, des enfants, des jeunes, des jeunes couples et des bénévoles locaux. Ils ont eu des échanges fantastiques ! Edwin et Loa, sa femme Maribel et Carmen Idalia sa copine, sont restés du 27 au 31 juillet matin; lorsqu’ils se sont envolés pour Puerto Rico, les têtes pleines de bons souvenirs, de couleurs, des paysages. La rencontre au Centre de formation avec des jeunes voulant s’en sortir de la drogue les a positivement fort frappés. Marie Claude PIETTE, Marie Thérèse CHATRAINE, de Belgique et Marie Antoinette CHANTRAINE, Belgo-Colombienne habitant Bogotá, toutes les trois cousines, se sont rencontrées à Cali du 5 au 9 Août. Marta Alvarez; sœur d’Angela Alvarez, membre de GAM, était déjà passée le week-end au Centre de Jeunes, elle a laissé le laboratoire d’investigation à Bogotá, pour se rendre sur la réalité. Le lendemain et après 20 heures de vols différents pour nous amener dans la ville baignée par sept fleuves et porteuse elle-même d’un d’entre eux nous avons visité les lieux historiques de la ville de Cali vieille de 479 ans fondée par Sebastián de Belalcázar. Connue aussi comme « la Capitale Mondiale de la Salsa » ce rythme musical qui puise ses origines dans les genres musicaux Cubains, comme la « Guaracha » et le « Guaguancó », fusionnées par après avec les rythmes folkloriques Portoricains comme la « Bomba » et la « Plena ». La région « del Valle del Cauca » est productrice de la canne à sucre. Les trois cousines, lors de la visite au projet, ont été touchées par l’histoire racontée par notre interlocuteur, le P. Melquisedec Sànchez sur la vie d’un professeur de Salsa, champion mondial de cette danse, sorti de la dépendance des drogues grâce à la musique et au Centre de Formation. Aujourd’hui, Antoine a décroché un contrat pour monter une école de Salsa au Pérou. Les colombiens de « El Rodeo », quartier où se développent les activités du Centre, ont été touchés par la visite des Belges et des Portoricains. Ils nous disent merci pour cette première étape déjà achevée. Le reportage complet de cette quatrième visite aux projets GAM-asbl 2015, après le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Panama et cette année Cali, sera donné le 21 novembre prochain, lors de notre repas annuel. Le calendrier 2016 est en préparation et sortira pour le mois d’octobre. Pour les bénévoles 2015. Amilcar Ferro B. |
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